L’augmentation de la consommation d’électricité est une préoccupation permanente exprimée par les autorités politiques. Or, un produit commercialisé par une société vaudoise permet de réduire de manière substantielle la consommation d’électricité pour l’éclairage à des coûts rapidement amortis.
Ce produit, baptisé LEC, pour Lighting Energy Controller, est un nouveau système de contrôle de la tension du courant électrique qui peut être installé sans changer un seul luminaire. Il a été testé et approuvé par la Haute Ecole d’ingénierie et de gestion du canton de Vaud, à Yverdon-les-Bains.
Le système agit sur la consommation d’électricité en stabilisant la tension d’alimentation des lampes. L’échauffement des lampes est également réduit et leur durée de vie prolongée: elle est au minimum doublée.
Avantage supplémentaire: le LEC est commercialisé par la société Lexen (www.lexen.ch), installée dans la zone industrielle de Forel (Lavaux), que j’ai eu le plaisir de visiter.
En dehors d’entreprises privées, plusieurs collectivités ou institutions publiques, comme les Transports Publics de la Région Lausannoise, la Commune de Morges et le CHUV, ont déjà équipé certaines de leurs installations avec le nouveau système. A chaque fois, la consommation d’électricité a diminué de plus de 20% conformément aux prévisions du fournisseur sans que l’éclairage ait changé: la très légère diminution de la luminosité, de quelques lux, n’est en effet pas perceptible.
Le LEC présente à la fois un avantage économique (en réduisant les coûts de l’éclairage) et un intérêt environnemental (en diminuant la consommation d’électricité). Il s’inscrit dans une saine perspective de développement durable.
Au vu de ce qui précède, je me permets de poser les questions suivantes:
1) L’Etat de Vaud a-t-il un programme visant à systématiser le recours au LEC, ou à un système concurrent, s’il existe, pour réduire rapidement sa consommation d’électricité pour l’éclairage?
2) Si oui, le Conseil d’Etat pourrait-il informer le Grand Conseil sur ce plan d’investissement particulièrement rentable en matière d’économies et de protection de l’environnement?
3) Si un tel plan n’existe pas encore, ne serait-il pas judicieux de le prévoir dans les meilleurs délais?
Je remercie d’avance le Conseil d’Etat pour ses réponses.