Je me suis opposé en commission, au Grand Conseil et par le lancement, avec d’autres, d’un référendum à l’instauration d’une indemnité forfaitaire de base en faveur des députés qui leur aurait été versée indépendamment de leur participation effective aux séances et en plus de leurs jetons de présence.
Cette mesure aurait engendré une dépense annuelle supplémentaire à la charge des contribuables de 1 à 2 millions.
Je ne nie pas que les tâches des députés sont lourdes, qu’elles exigent un travail personnel soutenu et, le cas échéant, des sacrifices. Toutefois, au vu de la situation désastreuse des finances cantonales et des mesures d’économie décidées chaque année par le Grand Conseil touchant de nombreux habitantes et habitants de notre Canton, il aurait été à la fois indécent et incohérent d’augmenter les indemnités des députés.
Le peuple vaudois a clairement refusé l’instauration d’une telle indemnité forfaitaire lors de la votation du 2 juin 2002.